En ce début d’année 2022, je me demandais ce que la vie allait pouvoir me faire vivre de plus fou que l’année dernière. Après une année rythmée aux sons des confinements, vaccins, pass sanitaire, mais également aux sons des nouvelles rencontres, des rires et des nouvelles expériences de vie, j’étais impatient de découvrir la suite.
Mon impatience et ma curiosité furent tout deux très vite satisfaits, puisqu’exactement 3 jours après la saint-sylvestre, la première surprise de l’année toquait à ma porte à 22h15 et cette surprise était de taille.
L’incendie et la précarité
Ce soir-là, lorsque mon voisin a frappé à ma porte et que j’ai ouvert, ce n’est pas lui que j’ai trouvé en face de moi pour me demander si je voulais bien partager le dernier kinder bueno. Non non, ce sont des flammes de plus d’un mètre de hauteur, ainsi qu’une épaisse fumée noire et irrespirable qui m’ont sauté au visage. À ce moment-là, je n’ai pas réfléchi plus d’une seconde et je suis sorti en courant de l’immeuble, laissant derrière moi un appartement dans lequel se trouvaient tous mes biens personnels.
Les heures qui suivirent le drame furent parmi les plus longues de ma vie. J’imaginais les flammes se propager et détruire mon appartement ainsi que toutes mes possessions. Je pensais aux galères administratives auxquelles j’aurais à faire face dans les jours et semaines à venir et je me demandais où est-ce que j’allais bien pouvoir loger avant de retrouver un logement.
Après avoir réussi à dormir à droite à gauche durant quelques jours, puis négocié une semaine d’hôtel avec l’assurance habitation, j’apprenais la terrible nouvelle. Même si le feu s’était arrêté avant de détruire mon appartement, celui-ci ne serait plus habitable avant plusieurs mois, car la tuyauterie et les installations électriques n’étaient plus en bon état. Je devais donc trouver un appartement à louer le plus rapidement possible.
La recherche d’un nouveau logement en urgence
Lorsque j’ai appris la nouvelle, je n’ai pas perdu une seule seconde supplémentaire. Il me restait exactement 5 jours d’hôtel avant de me retrouver officiellement SDF et de devoir squatter chez mes connaissances.
La première chose que j’ai faite, c’est de contacter une agence immobilière Brest pour leur expliquer ma situation et qu’elle puisse me mettre en relation le plus rapidement possible avec des propriétaires à la recherche d’un locataire. J’avais trouvé un logement à un prix vraiment intéressant et j’avais eu beaucoup de difficultés à le trouver, mais au vu de la précarité de ma situation et de l’urgence, j’étais prêt à mettre le prix pour trouver rapidement quelque chose de décent où vivre.
Après avoir contacté l’agence immobilière de Brest, j’ai arpenté le web sans relâche à la recherche d’une colocation, d’un studio ou d’un appartement. Durant les 3 premiers jours, j’ai passé une vingtaine de coups de téléphone et j’ai même pu visiter 2 logements. J’ai proposé systématiquement mon dossier en insistant bien sur l’urgence dans laquelle je me trouvais. C’est finalement le 4 ème jour que j’ai eu mon premier retour positif, grâce à l’agence immobilière située à Brest que j’avais contacté, et que je fut enfin soulagé.
L’emménagement dans mon nouvel appartement
J’ai accepté immédiatement la première offre et j’ai fait le plus rapidement possible les démarches pour pouvoir investir le studio le plus tôt possible. Évidemment, impossible de faire cela avant de me retrouver sans domicile, donc j’ai dû passer le weekend chez un ami bienveillant avant d’emménager dans mon nouveau logement.
Le mercredi de la semaine suivante, je faisais les allers-retours entre mon ancien appartement et le nouveau pour ramener l’ensemble de mes affaires et commencer cette année sur de nouvelles bases.
Je me demande bien ce que les 350 jours restant de l’année me réservent !